Le candaulisme, bien que souvent mal compris ou confondu avec d’autres pratiques sexuelles, est une tradition ancienne. À travers cet article, nous explorerons les racines historiques de cette pratique, sa définition et ses différences avec d’autres pratiques telles que le cuckolding, le voyeurisme, l’échangisme ou l’exhibitionnisme. Avant d’adopter le candaulisme, il parait opportun de bien comprendre ses origines. Nous allons vous aider à y voir plus clair sur le candaulisme, tout en vous aiguillant sur la meilleure manière de le pratiquer, pour vous et vos partenaires de jeu. Si vous êtes curieux(se) de savoir si le candaulisme est fait pour vous, ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur cette pratique, très différente de l’échangisme, qui fait de plus en plus parler d’elle, cet article est fait pour vous !
Qu’est-ce que le candaulisme ?
Histoire et origines du candaulisme
Le terme candaulisme se réfère au roi Candaule, monarque de la Lydie dont le règne a couru durant le 8ème siècle av. J.-C. Ce dernier, subjugué par la beauté de son épouse, n’avait de cesse de vanter ses charmes, jusqu’à convaincre son garde du corps, Gyges, d’aller l’observer nue. Par extension, ce le candaulisme est le qualificatif donné à une personne ressentant une excitation sexuelle au partage de son conjoint ou de sa conjointe avec une tierce personne.
Définition du candaulisme
De nos jours, le candaulisme est donc une pratique sexuelle durant laquelle un homme ou une femme prennent du plaisir à voir leur partenaire pratiquer le sexe avec un ou plusieurs autres partenaires.
A l’instar de la chandelle, on peut brûler le candaulisme par les 2 bouts :
- En jouissant du spectacle du partage de son ou sa partenaire
- En tirant une satisfaction du fait d’offrir à son ou sa partenaire le plaisir sexuel qu’il ou elle mérite tout en gardant le contrôle
Par définition, il n’existe pas de personnes candaulistes seul(e)s puisque cette forme de sexualité ne peut s’exprimer que dans le cadre du couple.
Qu’est-ce que n’est pas le candaulisme ?
Après avoir exploré les origines et la définition du candaulisme, il est tout aussi important de distinguer cette pratique d’autres termes et activités souvent assimilés à tort. En comprenant ces nuances, on peut mieux saisir la spécificité du candaulisme.
Le candaulisme est-il bien différent du cuckolding
Le candaulisme implique un accord mutuel du couple sur une approche de l’amour et du sexe, qu’elle soit sensorielle ou plus intense. Dans cette dynamique, les deux partenaires consentent pleinement à observer l’autre prendre du plaisir sexuel avec une troisième personne.
Pour bien comprendre la différence, une petite définition d’un cuckold est nécessaire. À la base, le mot cuckold est dérivé du terme cuckoo, le coucou, ce fameux oiseau pondant ses œufs dans le nid des autres sans leur approbation. Et c’est là toute la différence entre les deux pratiques. Dans le cuckolding, la femme punit son mari en l’obligeant à la regarder jouir. Le partenaire observateur est ici contraint et frustré de voir sa femme pratiquer l’acte sexuel avec un autre partenaire. Les deux termes ne sont donc pas du tout des synonymes, même si l’amalgame est souvent fait.
Candaulisme et voyeurisme : 2 pratiques bien différentes
Un voyeur est une personne dont le plaisir réside essentiellement dans l’observation de couples pratiquant l’acte sexuel, de manière plus ou moins camouflée. Bien entendu, certains couples aiment particulièrement faire l’amour en public et dans ce cas, les voyeurs, quels qu’ils soient, sont les bienvenus. Mais le voyeurisme intègre la notion d’anonymat. Les voyeurs sont des anonymes observant les couples libertins en plein rapport sexuel. Alors que le candauliste est impliqué dans la relation amoureuse avec sa partenaire prenant du plaisir avec un(e) autre. C’est une différence majeure.
Candaulisme et échangisme sont également bien distincts…
L’échangisme prévoit que les couples échangent leurs partenaires pour une nouvelle expérience sexuelle. Généralement, le plaisir se trouve autant dans le sexe avec un nouveau ou une nouvelle partenaire que dans l’observation du plaisir de son ou de sa partenaire sexuelle habituelle. Mais un candauliste ne réclame pas de contrepartie au de laisser son/sa partenaire aux bons soins d’une autre personne. Il n’y a donc pas d’échangisme à proprement parler. L’on accepte de regarder son ou sa partenaire prendre du plaisir avec une autre personne et sans intervenir, pour le plus grand plaisir de tous, tout simplement.
… tout comme l’exhibitionnisme
L’exhibitionnisme consiste à se dénuder ou se présenter nu(e) devant un public habillé, voyeur ou non (et surtout consentant). Le candauliste expose son/sa conjoint(e), ça fait déjà une grande différence. De plus, le candauliste n’a pas besoin d’une large audience pour satisfaire son plaisir quand l’exhibitionniste augmente le sien à mesure que le public se fait plus nombreux. Si exhibitionnisme et voyeurisme peuvent se combler mutuellement, le candaulisme se suffit à lui-même.
Le candaulisme est donc une pratique bien distincte du cuckold, voyeurisme, de l’échangisme ou de l’exhibitionnisme.
Comment savoir si le candaulisme est fait pour vous ?
Le candaulisme permet de pimenter sa vie sexuelle en « offrant » son / sa partenaire pour le plus grand plaisir d’un(e) troisième partenaire de jeu. Cependant, il est essentiel de comprendre les conséquences potentielles de cette pratique : tous les « intervenants » doivent être conscients des enjeux liés à la jalousie et à l’exclusivité.
L’idée de proposer une expérience caudauliste à son partenaire ne s’aborde pas à la légère. Cette démarche nécessite une grande communication et de la confiance en soi et en sa ou son partenaire. Le danger majeur est que l’un des partenaires succombe à la jalousie, ou qu’il devienne accro à cette dynamique. Avant de se lancer, il faut absolument échanger finement et franchement autour de ses désirs et savoir reconnaître les signaux implicites qui montrent que votre partenaire ne partage pas la même envie que vous.
Il est important de préciser que le candaulisme ne relève pas de l’infidélité, mais d’un accord mutuel pour une aventure commune, qui ne remet, si la communication est opérante, pas en question la stabilité du couple ni même son essence monogame. De plus, un couple s’adonnant au candaulisme ne renonce pas à une sexualité classique à deux. Cette approche peut être occasionnelle, pour pimenter la relation, une sorte de cerise sur le gâteau qui permet d’activer le désir différemment et de partager ensemble des jeux secrets.
Quels sont les risques du candaulisme ?
Les candaulistes cherchent à questionner, voire dépasser, les notions de possession, de jalousie et d’exclusivité. Ils pensent que la relation sexuelle en couple peut être plus épanouissante et décomplexée lorsque l’on s’affranchit ensemble des carcans sociétaux qui nous poussent à penser que la fidélité n’a qu’une seule forme, faire l’amour à deux et à deux seulement, toute sa vie. Dans le candaulisme, il ne s’agit nullement d’infidélité dès lors que le consentement est mutuel et l’aventure partagée sans infidélités ni mensonges. Certains couples candaulistes vous diront même qu’ils considèrent être plus soudés et complices que les couples “classiques” qui sont parfois tentés par des aventures extra-conjugales, sans en parler à leur partenaire.
Ceci étant dit, voici quelques mises en garde :
1. Réaliser un fantasme peut parfois mener à avoir envie de le répéter de plus en plus, voire, ouvrir de nouvelles perspectives vous donnant envie d’essayer d’autres pratiques. Il faudra être attentif(ve) à votre partenaire pour qu’il ou elle ne se sente pas dépassé(e) par les évènements. S’il y a un manque de communication ou d’attention l’un envers l’autre, au lieu de vous rapprocher, la réalisation de ce fantasme à deux peut au contraire créer un fossé ou l’un des deux partenaires souhaite arrêter alors que l’autre voudrait au contraire continuer.
2. L’intensité de certaines relations sexuelles peut conduire à des sentiments plus profonds. Partager du plaisir avec une autre personne que votre partenaire de vie, c’est aussi accroître le risque de partager quelque chose de plus intense, ou plus profond, ce qui peut vous faire douter de votre partenaire et/ou commencer à mélanger les sentiments et le sexe. Il n’y a pas de vraie façon de se prémunir contre ça, les belles rencontres aptes à vous chambouler complètement arrivent souvent sans crier gare. Soyez très attentifs(ves), si dès une première rencontre caudauliste votre nouveau partenaire vous plait particulièrement, il serait plus sage de ne pas essayer de le ou la revoir, pour ne pas prendre le risque de dépasser le cadre strict de cette aventure partagée avec votre partenaire.
Comment s’essayer au candaulisme (et franchir le pas) ?
Pour déterminer si le candaulisme vous convient, l’une des meilleures façons est de s’inscrire sur une plateforme spécialisée dans les rencontres sexuelles libres, réunissant une communauté candauliste bienveillante et respectueuse. Sur Wyylde vous découvrirez des membres qui s’adonnent régulièrement au candaulisme, avec qui vous pourrez échanger, en vue d’une potentielle future rencontre. L’avantage d’une plateforme comme Wyylde réside dans le fait de poser un cadre sécurisé, favorisant l’échange sincère et la découverte de soi, sans jugement.
Si vous décidez d’explorer cette pratique, une plateforme spécialisée dans le dating sexuel ou un site candauliste vous aidera à vous mettre en relation avec des personnes partageant les mêmes intérêts. Toutefois, quelle que soit la méthode ou le lieu de votre rencontre candauliste l’établissement de règles claires demeurent essentiel pour garantir le bien-être de tous les participants. Mais avec une approche centrée sur le respect et la bienveillance, Wyylde rend l’exploration de la sexualité à la fois épanouissante, sécurisée et fun.